Ce vendredi, est sorti le dernier projet de l’artiste Wax Tailor. Depuis 20 ans, le normand est sur la scène musicale tant par son statut de DJ que par celui d’artiste solo.

Apres la sortie de son premier album « Tales of the Forgotten Melodies » en 2005, le musicien enchaine les créations et les collaborations. Aujourd’hui, il revient avec son dernier morceau « No More Magical ». Et pour ne rien se refuser, Wax Tailor invite le rappeur de Chicago Mick Jenkins à poser sa voix sur cette dernière création.

Influencé par le hip-hop, l’artiste Jean-Christophe Le Saoût de son vrai nom, se lance dans la musique dans les années 1990. Dans la foulée, il crée en 1998 le label Lab’oratoire qu’il dirige depuis. 

Sur ce nouveau projet, découvrez des sonorités hip-hop, mais pas seulement. On retrouve une voix suave et douce qui vient contrebalancer le rythme incisif des textes de Mick Jenkins. Avec une multitude d’instruments travaillés par le DJ, ce titre arrive avec une maturité évidente. Le feu et l’eau s’unissent pour offrir à vos oreilles tout ce qu’elles peuvent attendre de l’artiste normand.

Pour découvrir No More Magical, c’est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=tAIq-FCHrl4

TAPASS, la dernière sortie du groupe ASM sur Chinese man Records. Ce projet nous emmène dans un voyage à travers les sons et les saveurs de l’Espagne.

Centré sur le titre Dilla-esque plein d’âme « Tapass« , basé sur un échantillon de La Revolució du compositeur de jazz espagnol Rafael Escote. Asm nous emporte dans leurs valises pleines de sons du coté de l’Espagne. 
Un morceau de Fender Rhodes faisant bouger les têtes, avec des sous-basses chaudes et roulantes. Une batterie décalée à la J Dilla et une trompette rouillée solitaire qui tissent la tapisserie.
Stylistiquement, pensez à A Tribe Called Quest qui rencontre D’Angelo.
Sur le plan lyrique, le morceau est dédié à la beauté du divin féminin. Avec ASM, qui utilise des métaphores alimentaires, pour évoquer le plus savoureux des plaisirs du monde.

Si tu veux savoir construire un béat dévastateur accompagné de quelques temps, ça se passe ici :

Link:

Chines man Recors shop

Depuis ce 27 janvier, Youn Sun Nah propose un nouvel album intitulé «Waking World». Élaboré lors du premier confinement, l’artiste compose et écrit « par nécessité », un projet personnel qu’elle offre au public.

«Waking World». Le onzième album de la chanteuse coréenne est disponible depuis quelques jour. Et il fait du bien. Encensée par la critique, la jazzwoman se réinvente, toujours, même après 20 ans de carrière.

Fille de musiciens. L’évidence d’une carrière musicale se profile tôt, mais le jazz n’apparait dans sa vie qu’à son arrivée à Paris en 1995. Véritable ovni de ce milieu si spécifique, Youn Sun Nah fait de sa singularité sa plus grande force. Remarquée par Jacques Vidal lors de ses premiers concerts intimistes dans les petites salles parisiennes, la chanteuse se voit invitée sur un album. Et l’histoire commence.

L’artiste se produit à travers le monde pendant vingt ans, avant d’être stoppée par le COVID. C’est la, que l’élaboration de «Waking World» voit le jour. Elle écrit pour la première fois, l’intégralité de ses chansons qui apparaissent comme la mise en lumière de la personnalité de l’artiste. Varié, profond, et accompagné de musiciens sachant sublimer sa voix, le nouveau recueil de cette parisienne de coeur nous offre du jazz contemporain, et plein de surprises. Pour notre plus grand plaisir.

Rose Casado